Hervé Di Rosa & JMK +6 ans
Ça parle de quoi ?
Pendant un an, dans le sillage de l'exposition Les Hiéroglyphes de Keith Haring douze artistes, armés de leurs bombes, pinceaux, craies, crayons, appareil photo ou faisceau lumineux... vont envahir l'espace Ma Première Galerie au Musée en Herbe.
Hervé Di Rosa est l'artiste du moment dans l'Explosition, avec son jeune talent, JMK !
JMK réalisera un atelier avec les enfants en leur faisant découvrir l'univers détonnant d'Hervé Di Rosa le 12 octobre !
Hervé Di Rosa
Inventeur de l'art modeste, Hervé Di Rosa explore la culture populaire pour la reconstruire en art de musée. Il a ainsi créé le Miam (Musée International des Arts Modestes) à Sète pour donner aux images du quotidien une valeur artistique. Sa peinture elle-même fonctionne comme l'imagerie qui nous baigne (livres, journaux, vidéo, télé, internet, pub, marketing...) qui nous inonde, qui nous noie parfois, colorée, drôle et tragique à la fois. Hervé Di Rosa rencontre Keith Haring dès 1982 et se lie d'amitié avec lui l'année suivante qu'il passe à New York. Ils se voient souvent, partagent un goût commun du dessin graphique et sont l'un et l'autre à l'écoute des autres. Ils parlent déjà de boutiques qui diffuseraient leurs réalisations sous forme d'objets courants et de mettre l'art à la portée du plus grand nombre. En décembre 1984, le musée d'art moderne de la ville de Paris présente 5/5 France/USA, Blanchard, Boisrond, Combas, Di Rosa, Jammes, coté français et Basquiat, Crash, Kwong Chi, Keith Haring et Scharf, coté américain. L'année suivante, Hervé Di Rosa animera graphiquement les 24 heures du Mans à la suite de Keith Haring qui l'avait fait l'année précédente. Né à Sète en 1959, il vit et travaille à Paris.
JMK
Né à Paris, JMK a fait ses études en Suisse. Pendant un temps, il a été DJ selecteur et a participé à des performances et des actions de rue. Sa culture est plutôt hip hop, ou plus largement urbaine, et sa peinture en est le reflet. « Je transforme des pochettes de 33 tours en 45 tours pour perturber le regard et provoquer le souvenir, tout en restant, en même temps, dans une conscience de l'objet. Je ne passe donc pas à des grands formats, je suis dans l'idée de la miniature. Je repeins à l'identique car c'est comme ça que ce travail passe le mieux. Souvent les gens croient que ce sont des vraies pochettes. C'est aussi ce que j'aime, ce coté « fake ». Je veux vraiment qu'on soit dans cette limite : percevoir que c'est de la peinture tout en conservant le côté fétichiste de l'objet lié à l'enfance. Pour moi même, j'ai ainsi le plaisir de peindre des images et des sujets que je n'aurai jamais eu l'idée de faire» dit JMK.
Mis à jour par le 4 oct. 2011
Article créé le 23 sept. 2011
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