La petite fée aux allumettes - Cie La Piccola +6 ans
Ça parle de quoi ?
Un opéra-conte à 2 voix
L'argument du conte de "La petite fille aux allumettes", transposé dans un univers musical, évoque immédiatement des musiques du Nord, et plus particulièrement le monde très chargé en imaginaire, grands espaces, évocations poignantes des sentiments qu'offre la musique russe. Ou plutôt les musiques russes. A la fois les mélodies de la musique "savante" (Moussorgski, Tschaïkovski..) mais aussi celles (pas si éloignées en un sens) de la musique "populaire", chantées à la fois en russe et en yiddish. Cette articulation entre ces deux types de musique permet de prolonger la bipolarité réel/merveilleux qui forme l'axe du conte. La chanteuse du réel, de sa voix grave entonne des airs traditionnels et EST sur scène. La chanteuse de l'irréel, d'une voix opératique, virevolte telle la flamme de l'allumette. Elle APPARAÎT sur scène. Elles ne se retrouveront qu'à la fin. Les deux voix se mêlent alors, dans une épiphanie musicale qui tentera de rendre les merveilleuses retrouvailles du Conte entre la petite fille et la grand-mère. Ainsi, tout naturellement, les événements se déroulent dans un pays glacé d'Europe de l'est, au siècle dernier. C'est la nuit complète, sur la place du marché d'une bourgade. La petite fille pauvre et esseulée vend ses allumettes aux passants pour survivre, déjà presque morte de froid. Une allumette - une apparition. Telle la tradition du conte, la trame dramaturgique oscille donc entre le réel et le merveilleux.
Mise en scène : Christiane Cohendy
Adaptation Agathe Elieva
Chant et interprétation de Chloé Waysfeld et Noëmi Waysfeld
Piano Mathieu El Fassi
Décor Nils Zachariasen
Mis à jour par le 4 août 2011
Article créé le 29 juin 2011
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