Musée International de la Chaussure +6 ans
Résumé
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Informations pratiques
Tarifs :
Plein tarif : 5€ / Entrée gratuite pour les moins de 7 ans / Audioguides : 2,50€Un ticket pour 2 visites : Musée International de la Chaussure et Palais Idéal du Facteur Cheval à Hauterives
Adulte : 7,50€ / Enfant (de 6 à 16 ans) : 5€
Accès :
TGVArrivée Valence TGV ou Valence Ville, correspondance pour Romans Autoroutes
A49 - Sortie Chatuzange-le-Goubet - Romans
A7 - Sortie Tain l'Hermitage - Romans
A7 - Sortie Valence sud Parkings
Place Jean-Jaurès (face à l'office de tourisme), avenue Gambetta (Marques Avenue), place Jules-Nadi (face au théâtre Les Cordeliers/hôtel de Ville)
Horaires :
Janvier, février, mars, avril, octobre, novembre, décembre : ouvert du mardi au samedi de 10h à 17h.Mai, juin, septembre : ouvert du mardi au samedi de 10h à 18h
Juillet, août : du lundi au samedi de 10h à 18h
Toute l'année les dimanches et jours fériés : ouvert de 14h30 à 18h
Fermeture :
Fermetures annuelles : les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembreTéléphone :
04 75 05 51 81Email :
contact@ musee@service-gestion33.com@@
@ville-romans26.frRésumé
Patrimoine et création
Le Musée de Romans, dont l'origine est récente, a pour fondatrice Marie-Madeleine Bouvier. Ce Musée présentait alors des reconstitutions de scènes de la vie dauphinoise et une petite collection de chaussures du XIXième siècle de provenances diverses.
En 1968, la Ville de Romans fait l'acquisition de la très importante collection de chaussures du modéliste parisien Victor Guillen. Cette collection prestigieuse, qui est constituée de deux mille pièces, touche cinq continents et recouvre quatre millénaires.
C'est l'ancien couvent de la Visitation qui est affecté au Musée en 1971. Le Musée s'attache alors à montrer la chaussure sous l'angle technique, ethnographique et artistique. Outils, machines, documents divers retracent l'histoire locale de la mégisserie, de la tannerie, tandis que la chaussure comme objet d'art et de civilisation est évoquée à travers les diverses et importantes collections du Musée.
Durant ces quatre mille ans, le monde a souvent changé de chaussures : pieds momifiés de l'Egypte ancienne, sandales romaines, chaussures à la Poulaine plus ou moins longues selon le rang social de leur propriétaire, "Chopines" vénitiennes du XVIième siècle, appelées aussi "pied de vache" à cause de leur ressemblance avec le sabot de l'animal, bottes du XVIIième siècle de mousquetaires, de pages, de postillons, chaussures de cour aux talons rouges, chaussures de princes ou de bourgeois. Anciennes, récentes ou contemporaines, ces chaussures évoquent tous les temps et tous les pays : on trouvera des chaussures de femmes ou de fillettes pour pieds mutilés en soie brodée venant l'Asie, des sandales de bois des sables brûlants d'Afrique, des mocassins des Indiens d'Amérique...
Le Musée s'ouvre aussi à la création contemporaine grâce aux dépôts réguliers de fabricants de chaussures. Ce patrimoine, en constante expansion par l'apport de nombreux dons est un véritable gisement d'idées pour les modélistes. Ces derniers trouvent là une source d'inspiration intarissable. La mode n'est-elle pas un éternel recommencement ? Le Musée répond ainsi à sa vocation économique qui est de féconder et de promouvoir la création.
Mis à jour par le 13 juin 2012
Article créé le 21 janv. 2008
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