Silk me back +8 ans
Ça parle de quoi ?
La question que soulève le projet "Silk me back" est celle de la solidarité dans un drame comme celui de Fukushima. Initié, au lendemain de la catastrophe, par Isabelle Moulin, et porté par l'association Silk me back, ce projet trouve son origine dans les relations diplomatiques franco-japonaises nouées au XIXe siècle, dont l'établissement coïncide avec une série de catastrophes biologiques survenues en Europe, qui ont menacé la production de soieries.
L'association Silk me back a donc sollicité une vingtaine d'artistes, confirmés ou débutants, qui ont accepté de créer un kimono en souvenir de la catastrophe du 11 mars 2011. Les industries lyonnaises soutiennent le projet en fournissant, notamment, les soies nécessaires à la réalisation des kimonos.
Aux côtés de Bucol (Holding Textile Hermès), partenaire de la première heure, le musée des Tissus et la Fondation Bullukian ont souhaité, dès l'origine, s'associer à cette démarche. Une sélection de quatorze kimonos sera donc présentée, un an exactement après le séisme et le tsunami, au musée des Tissus, tandis que les artistes sélectionnés exposeront, parallèlement, une pièce de leur choix à la Fondation Bullukian. Il sera ainsi possible de mesurer toute l'implication des artistes dans la création d'un kimono, toute la distance qu'ils ont prise, aussi, avec leur travail pour aborder la catastrophe.
La collection de kimonos, dans sa totalité, sera ensuite dispersée dans une vente aux enchères organisée par Artcurial (Paris), et les bénéfices de la vente seront reversés à deux associations, KnK Japon (Enfants sans frontières) et au Furusato Project, qui oeuvrent auprès des enfants sinistrés, des victimes du tsunami, et les accompagnent dans leur démarche de reconstruction.
Article créé par le 2 mars 2012
Soyez le premier à donner votre avis !