Villa Olga de Catherine Zambon, mise en scène Alexandra Tobelaim +12 ans
Ça parle de quoi ?
De nombreux codes se mélangent, dans cette pièce de Catherine Zambon mise en scène par Alexandra Tobelaim. En mélangeant vaudeville et comédie policière, avec des clins d'oeil au film noir et à la comédie musicale, il s'agit de ré-interpréter un genre théâtral un peu désuet et plus forcément très frais, pour le ré-actualiser au goût et aux enjeux d'aujourd'hui. Il n'est plus question d'amant dans le placard : Villa Olga part de l'éternel schéma du triangle amoureux pour construire une aventure rocambolesque aux tonalités bigarées.
Quatre acteurs se donnent la réplique et s'échangent bonnes réparties et vocalises, pour répondre au cahier des charges qui était le suivant : "Comédie policière ou vaudeville prenant pour toile de fond la Côte d’Azur et la plage. Dans l’éventualité de sortir du théâtre pour aller jouer sur la plage et dans l’eau. Pour 4 acteurs”.
Ainsi, enquête de police et soleil provencal sont au programme de cette pièce insolite, farfelue et très rythmée.
Résumé :
Il s’agit d’une comédie contemporaine, où il est question d’un oligarque russe traqué, sanguin, crétin, jaloux. D’un détective féru d’art plastique et troublé par les pulls marins. D’une épouse innocente et empêtrée, poursuivie par un passé qu’elle veut rendre plus noir qu’il n’est. D’une oeuvre d’art en forme de tête de cochon qui se fera principal témoin de l’intrigue. De coups de fil menaçants et de progéniture indigne. D’amants qui sont des frères et d’hommes-grenouilles qui tombent amoureux. De cabaret et de robes en lamé. De travestissement en somme, car en fin de compte, personne ne sera en vérité ce que l’on croit qu’il est, et l’amour se déjouera des codes habituels.
Mis à jour par Aurore Lemaître le 7 mai 2013
Article créé le 5 mars 2013
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