De "La Planète Blanche" à "La Planète Verte"
Thierry Ragobert n'en est pas à son premier essai. Toute sa vie, il a parcouru la planète aux côtés des plus grands documentaristes dont le Commandant Cousteau. En 2005, il réalise "La Planète blanche" avec Thierry Piantanida et Jean-Louis Etienne, un film sur les merveilles de l'Arctique.
Le producteur Stéphane Millière lui parle alors d'un nouveau projet : filmer la planète verte, l'Amazonie. Appelée le "poumon de la planète", cette immense forêt ne lui est pas inconnue puisqu'il y a vécu à l'âge de 18 ans.
"Après le bac, on est parti au Pérou avec quelques copains et un sac à dos", raconte-t-il. Ils y partagent le quotidien de populations indiennes locales, un souvenir ancré à jamais dans sa mémoire.
Au coeur de l'Amazonie
Après la proposition de Stéphane Millière, l'idée germe dans son esprit pendant 7 ans et un travail titanesque s'amorce. Toute l'équipe commence à se documenter sur la faune et la flore amazoniennes et se demande rapidement si le film est faisable.
"Amazonia" n'est pas un documentaire animalier comme les autres : il s'agit d'une fiction. Les enfants suivent le parcours d'un petit capucin domestiqué propulsé en pleine forêt. Pour survivre dans ce milieu hostile, il doit en apprendre les règles et s'intégrer.
Après avoir trouvé un moyen de mettre en scène le personnage principal, l'équipe choisit le lieu de tournage : ce sera le Brésil. Thierry Ragobert explique que c'est le meilleur endroit pour observer les différentes espèces et capter les lieux les plus représentatifs de l'Amazonie.
Article créé par Charlotte Loisy le 7 oct. 2013
Partager