Fête des Lumières à Lyon édition 2012, souvenirs
La Fête des Lumières de Lyon, qui se tiendra du 6 au 9 décembre 2013, s’annonce ambitieuse et ludique. Cette année encore, la municipalité attend la visite de plusieurs millions de touristes. Voici un petit retour sur l’édition 2012... pour patienter jusqu'à la nouvelle édition...
La réputation de la Fête des Lumières de Lyon a, depuis quelques années déjà, dépassé les frontières de l’hexagone : cette année encore, la municipalité attend la visite de plusieurs millions de touristes, du 6 au 9 décembre 2013. Voici un petit retour sur l’édition 2012... pour patienter jusqu'à la nouvelle édition...
La Fête des Lumières perpétue la fête traditionnelle du 8 décembre, célébrant l’installation de la statue de la Vierge Marie sur la colline de Fourvière, dont l’origine remonte à 1852. Chaque année, les Lyonnais ornent leurs fenêtres et leurs balcons de "lumignons" et quittent leur domicile pour aller déambuler dans les rues. Un seul mot d’ordre : la convivialité ! Tout en continuant d’honorer la tradition, la Fête des Lumières s’est muée en un événement urbain incomparable. Désormais, Lyon devient chaque année, pendant quatre soirs autour du 8 décembre, le principal rendez-vous de la création en matière de lumière, attirant des artistes de tous horizons (éclairagistes, plasticiens, vidéastes, graphistes…), ainsi que des millions de curieux.
En 2012, du 6 au 9 décembre, la Fête était notamment placée sous le signe du "Patrimoine détourné", mais aussi du jeu, de l’enfance… Tout en respectant, plus que jamais, un principe de sobriété énergétique à laquelle la ville est attachée. De quoi (re)découvrir, avec un regard souvent insolite, le riche patrimoine architectural de Lyon.
Parmi les temps forts de l’édition 2012 : on se rappelle d'une spectaculaire symphonie de lumières qui réinventait les édifices de la place des Terreaux, la révélation de joyaux cachés sur la façade de la cathédrale Saint-Jean, des dessins inspirés de Picasso ou Miro qui défilaient sur les quais de Saône, la transformation du Théâtre des Célestins en toile sur laquelle se créaient des tableaux éphémères, une installation interactive qui nécessitait d’enfourcher des vélos Place Bellecour, de petits personnages virtuels qui faisaient des acrobaties sur la Gare Saint-Paul…
Mais aussi un immense cœur lumineux, des poupées japonaises géantes, des abat-jours lumineux, une déambulation aux couleurs de l’Inde dans les rues du centre-ville, un drôle de dragon dans une fontaine, des oriflammes, des animaux qui empruntent les ascenseurs du métro (!)… et bien d’autres installations féériques et ludiques : un régal pour les yeux des petits et des grands !
Mis à jour par Camille Lambert le 25 oct. 2013
Article créé le 8 nov. 2012
Pour les adultes qui ont gardé une âme d'enfant c'est génial.