Le 2 juillet 2016, c'est le top départ de la 103e édition du Tour de France ! Pour se mettre dans l'ambiance, CitizenKid a sélectionné pour vous les meilleurs films avec vélos et bicyclettes.
La cinégénie du deux roues n'est plus à prouver. Motif intemporel et universel, le vélo s'est naturellement immiscé sur les écrans, souvent comme simple accessoire, mais aussi comme personnage à part entière.
Qu'il s'agisse du cyclisme de haut niveau et de sa dramaturgie liée à la compétition et au dépassement de soi, ou du vélo comme moyen de transport humble et populaire, la bicyclette se présente comme un outil cinématographique efficace et malicieux.
Avez-vous déjà vu ?
Le premier qui nous vient en tête c'est bien sûr "La Grande Vadrouille" et son Augustin Bouvet, peintre en bâtiment : "Non mais dites donc ! [...] Mes souliers, mon vélo !".
Mais avant de découvrir notre top, en guise d'apéritif, voici une plaisante compilation au bon coup de pédale (sur "Bicycle Race" de Queen) :
Rétro et franchouillarde, cette comédie cycliste repose néanmoins sur un soin particulier porté sur les détails : les années 1970 sont reconstituées avec une minutie troublante qui, si elle confine parfois au ridicule, apporte une saveur certaine au film.
Caricaturant à l'extrême le caractère des gens du nord de la France et des Belges, le vélo de Ghislain Lambert est mené par la performance maximaliste, toutes brides lâchées, de Benoît Peolvoorde, qui d'ailleurs co-écrit le film.
Injustement méconnu en France, Pee Wee Big Adventure est totalement culte aux États-Unis, auprès d'une population de tous âges, quand bien même le film date de 1984.
Grotesque, absurde, presque muet, déjanté voire hystérique, ce premier long métrage de Tim Burton ne ressemble à rien d'autre.
Nous y suivons les pérégrinations de Pee Wee Herman à la recherche de sa bicyclette chérie qui a été volée, dans une Amérique stéréotypée et théâtrale.
Sur sa route, il croise des bikers à la peau dure, une jolie serveuse aux rêves parisiens, des acteurs en tenues de ninja, un criminel en cavale…
Si ce délicieux film d'animation franco-belgo-canadien a rencontré un franc succès dans les pays francophones, les cinéphiles et francophiles d'outre-Atlantique (qui souvent sont les mêmes) furent particulièrement sensibles au charme des Triplettes de Belleville.
Aussi, le film possède l'excellent score de 94% de "fraicheur", sur le site de méta-critique américain Rotten Tomatoes.
De la musique swing composée par M qui sonne comme si elle sortait du gramophone de grand-papi, à l'esthétique grotesque des dessins qui exacerbe l'expressivité des personnages, en passant par l'animation fluide et gracieuse et les hommages à Jacques Tati, tout, dans ce film, respire l'inventivité. Irrésistible.
Le premier long-métrage de Jacques Tati a la forme d'une ode à la France éternelle, celle des petits villages de campagne, des facteurs à vélo, des bottes de foin et des facteurs... à vélo !
Réalisé avec seulement cinq comédiens professionnels (dont Tati lui-même, qui incarne le facteur à vélo), Jour de fête mit à contribution les habitants du village où le film se tourna, Sainte Sévère, dans l'Indre.
Des habitants qui le lui ont bien rendu, puisqu'en plus de célébrer le film à chaque fois qu'il prend une décennie, ils ont ouvert en 2008 une maison consacrée à Jour de fête.
Anecdote : Jacques Tati racontait qu'il avait choisi Sainte Sévère parce que, durant l'Occupation, il s'y était réfugié "pour échapper au STO", le Service de travail obligatoire.
Néanmoins, ses biographes suggèrent que c'était aussi pour se tenir le plus éloigné possible de Berlin, où il se refusait de donner des spectacles de mimes (eh oui, Jacques Tati était d'abord un mime).
Que dire ? E.T. enveloppé dans un drap blanc. E.T. dans le panier du vélo du jeune Elliot. Elliot et ses copains poursuivis par la police.
Elliot et ses copains qui foncent droit sur un barrage de voitures de police, avec plein de policiers qui courent derrière eux... Et les vélos qui s'envolent, le regard stupéfait des policiers, puis l'atterrissage dans la forêt, à la tombée du jour...
Une scène tellement emblématique du cinéma de Steven Spielberg qu'elle est devenue l'emblème de sa maison de production, Amblin Entertainment.
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