Michel Ocelot, de Kirikou à Ivan Tsarevitch
Le papa de Kirikou a fait du chemin depuis la sorcière Karaba. "Azur et Asmar", "Les Contes de la Nuit", "Dragons et princesses"... Son univers magique a enchanté des générations d'enfants. Que nous réserve son nouveau film "Ivan Tsarevitch et la princesse changeante" ? Rencontre avec un maître de l'animation française.
Le papa de Kirikou a fait du chemin depuis la sorcière Karaba. "Azur et Asmar", "Les Contes de la Nuit", "Dragons et princesses"... Son univers magique a enchanté des générations d'enfants. Que nous réserve son nouveau film "Ivan Tsarevitch et la princesse changeante" ? Rencontre avec un maître de l'animation française.
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Michel Ocelot : du dessin au conte
En pleine préparation de son prochain long-métrage "Dilili à Paris", Michel Ocelot nous reçoit dans son studio d'animation : le Dilili !
Lieu éphémère consacré à la création de ce tout nouvel univers, il abrite une équipe de passionnés prêts à tout pour donner vie aux personnages imaginés par le réalisateur.
"Je pensais être un dessinateur mais je me rends compte que je suis plutôt un conteur", nous confie-t-il. Il faut dire que petit déjà, ce n'était pas à lui qu'on racontait des histoires, c'était lui qui les récitait à sa grand-mère.
Quelles inspirations pour l'auteur ?
Pas question d'arrêter le dessin pour autant ! Tous les pays et toutes les cultures l'inspirent constamment. Mais attention, "je n'adapte pas les contes, je les mange et je fais ce que je veux, il n'y a aucune limite", explique-t-il.
D'après lui, "ces vieux trucs, il faut prendre ce qui peut nous nourrir et laisser le reste". "C'est moi le maître. Je dis des choses précises, auxquelles je tiens". Et c'est exactement ce qu'il a fait pour son nouveau film de contes : "Ivan Tsarevitch et la princesse changeante".
Certaines histoires sont inventées et plus personnelles. D'autres viennent du folklore mais sont changées.
"Tous mes films sont des contes de fée et j'ai l'intention de continuer car j'ai trouvé mon langage", nous affirme Michel Ocelot. Ce qu'il appelle des "chansonnettes" comparé aux longs métrages que sont les "opéras", sont tout aussi importants.
Pour lui, un conte de fée est un cheval de Troie. On ne s'en méfie pas et pourtant on peut dire beaucoup de choses avec.
Des films pour enfants... et pour adultes
"On dit que je fais des films pour les enfants, ça ne m'est jamais venu à l'idée", précise l'auteur. "Je fais mon métier du mieux que je peux et ça marche [...] : quand je fais une projection des mes films, tout le monde est là, enfants, ados, parents". Un public que peu de réalisateurs ont !
Son nouvel ensemble de contes, "Ivan Tsarevitch et la princesse changeante", ne déroge pas à la règle. Un univers unique où des silhouettes de papier se déplacent sur un décor fascinant et des personnages qui dépoussièrent les vieux contes.
Une vraie réussite à découvrir au cinéma dès le 28 septembre 2016 !
Article créé par Charlotte Loisy le 22 sept. 2016
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