Autorité parentale : l’équilibre à trouver
L'autorité est un sujet régulièrement repris au coeur des débats sur l'éducation. Il n'existe évidemment pas de règle absolue dans cette matière : tout est souvent question d'équilibre
L’autorité parentale : une nécessité
La culpabilité est souvent au centre des questionnements : pourtant, l'autorité, c'est ce qui permet à l'enfant d'assimiler les interdits, ce qui le guide dans son processus de socialisation. Bien loin du traumatisme, la frustration est une expérience indispensable à son développement.
Amour et autorité ne sont absolument pas antinomiques : vous aimez votre enfant, et de ce fait vous lui imposez des limites pour sa sécurité, mais également son bien-être. Grâce à ces balises, l'enfant gagnera en confiance.
Mais pour qu'il comprenne cette démarche, il est essentiel de miser sur la communication : sinon, votre autorité sera subie comme nuisible, autoritariste, sans cohérence. Cette nécessité de cohérence se retrouve également entre les parents : l'enfant saura jouer d'un désaccord.
L’autorité parentale au cours de l’enfance
L'autorité doit évidemment s'exercer dès la naissance, même si elle revêt des formes et des degrés différents selon l'âge de votre enfant. On peut noter deux stades importants chez les jeunes enfants : de deux à cinq ans puis de cinq à neuf ans.
Dans la première tranche d'âge, appelée généralement le stade égocentrique, l'enfant découvre le courage de s'affirmer et le plaisir d'obtenir satisfaction : c'est la période des « non » à répétition.
Plus tard, votre enfant aura besoin d'apprendre et de découvrir par lui-même, que ce soit au niveau des lois physiques ou des lois sociales. Votre rôle sera alors primordial : plutôt que des limites, votre enfant recherchera des repères.
Encore une fois, tout est question d'équilibre, et il n'existe pas de recette miracle. Cependant, gardez deux crédos en mémoire : la fermeté vaut mieux que les cris (« une main de fer dans un gant de velours »), mais aussi qu'« il faut répondre aux besoins des enfants, pas aux désirs ! » (F. Dolto).
Et vous, avez-vous de l'autorité ? Que faites-vous ? Comment ne pas céder ? Partager votre expérience...
Mis à jour par Amandine (Lille) le 18 oct. 2010
Article créé le 9 mars 2010
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J'essaye pour ma part de parler avec mes filles. Je leur explique pourquoi je ne veux ps qu'elle fasse certaines choses, ou bien je les previens des evenement a venir. Par ex je leur dis un dessin anime et stop. S'il y a crise, je leur dit que ça ne change pas mon avis et qu'elles jouent à autre chose. J'essaye au maximum de garder mon calme....
il est nécessaire d'avoir de l'autorité sur ces enfants il faut que des règles soient imposés et des limites ca c'est sur!
sinon le petit au bout du compte est perdu!
L'autorité n'est pas chose facile ... A mon niveau en tout cas.
Il m'arrive de céder ou de trouver des solutions alternatives pour éviter les conflits, les cris ...
Ce n'est pas bien, mais je ne sais pas faire autrement.
Mon fils (3ans) ne fait pas ses selles au pot, se retiens plusieurs jours jusqu'à ce qu'elles arrivent seules, ns effort de sa part. Elles restent collées dans son slip et refuse d'aller au pot.
Je suis allée voir n peso psychiatre pour "l'aider" et là, surprise, le pb ne viendrait pas de mon fils, mais de moi ... Manque d'autorité (dont j'ai conscience). L'explication est simple : "il veut "emmerder" le monde pour qu'on lui impose plus de limites."
J'y travaille ...
Perso je suis belle maman et je rebondi, en effet l'autorité n'est pas DU TOUT une question d'homme. Mon compagnon n'en a aucune (et pourtant avec les autres il en a), il lui laisse tout passer. Je fais du coup un peu le gendarme, je la punie souvent car elle est très capricieuse et colérique. Mais je ne culpabilise pas. Lui a toujours peur qu'elle ne l'aime plus si il la gronde, alors qu'au contraire, elle vient toujours me voir pour se faire pardonner 10min après. Il faut être ferme et ne jamais céder, même si c'est un travail de longue haleine...Pas de solution miraculeuse, mais essayer d'être ferme tout en écoutant l'enfant. Le problème c'est que quand on a cédé trop longtemps ou qu'on a pas d'autorité naturelle, c'est difficile de faire machine arrière ...
j'ai un fils de 3 ans et 1/2 qui considère depuis quelques mois qu'il décide seul de tout ce qui le concerne, depuis le simple fait d'assister ou non à une visite médicale scolaire jusqu'au choix de participer ou non à un cours de ski.
j'essaye en effet d'avoir une main de fer dans un gant de velours, mais parfois j'ai du mal à ne pas hausser le ton, car tout semble couler sur lui. Et lorsqu'il réagit de cette façon, que ce soit son papa ou sa maman, rien ni personne ne l'impressionne.
Heureusement, dans la majorité du temps, il est gentil et nous écoute, mais lorsqu'il a décidé de se rebeller, seul l'envoi au coin met un terme à ses élans de rébellion, et cela se termine toujours dans des flots de larmes comme s'il vivait la pire des injustices.