Interview exclusive : Jenifer est Maya l'abeille au cinéma
Jenifer prête sa voix à Maya l'abeille dans le nouveau film d'animation "La grande aventure". Mais est-elle vraiment son personnage ? Quelle Maya est-elle ?
Jenifer prête sa voix à Maya l'abeille dans le nouveau film d'animation "La grande aventure". Mais est-elle vraiment son personnage ? Quelle Maya est-elle ?
CitizenKid : Vous identifiez-vous à Maya ?
Jenifer : Je m'y retrouve mais pas à 100 % et je pense que c'est dû à son âge, son insouciance. Par contre, j'ai sa soif d'apprendre, sa curiosité, son espièglerie mais ça, je crois qu'on l'a toutes. Les filles plus que les garçons d'ailleurs à mon avis.
CitizenKid : Maya fonce tête baissée, elle est très intrépide. Etes-vous pareil ?
Jenifer : Pas vraiment. Je peux l'avoir parfois mais y'a toujours un fond de conscience. Je suis plus réfléchie, sûrement parce que je suis maman aussi. C'est une innocence qui me manque parfois.
CitizenKid : Dès sa naissance, Maya veut découvrir tous les recoins de la prairie. Vous êtes une grande voyageuse vous aussi ?
Jenifer : J'adorerai mais je manque de temps et de force parfois. Il m'est arrivé de partir en voyage caritatif et il faut être armé psychologiquement. Mais j'aimerais voyager tout le temps, me confronter au monde. Peut-être un jour !
CitizenKid : Vous êtes marraine de plusieurs associations, dont certaines autour des enfants. Est-ce un combat pour vous ?
Jenifer : Je suis engagée auprès de plusieurs associations mais la cause de l'enfance me touche particulièrement. En étant maman en plus, je ne vois pas comment on peut y être indifférent. Par exemple je suis marraine du Refuge, une association qui vient en aide aux jeunes homosexuels rejetés par leur famille, ce qui pousse parfois au suicide. On parle d'amour enfin ! Je trouve ça important. Ce qui me révolte le plus, ça reste la famine des enfants. C'est intolérable, quand on voit que les Restos du coeur existe encore aujourd'hui à notre époque, qu'il y a encore autant de besoins. J'essaie de m'investir un maximum.
CitizenKid : Etes-vous un peu rebelle comme Maya ?
Jenifer : J'ai du mal avec les lois oui, même s'il faut une certaine hierarchie, comme j'en ai avec mes enfants, j'ai du mal à l'admettre. L'important est d'aimer son prochain. C'est un peu le message du film. Il y a d'autres espèces vivants dans la prairie et il faut accepter de vivre avec nos différences, comprendre l'autre, être solidaire pour vivre dans le meilleur des mondes.
CitizenKid : Maya se fait facilement des amis. Comment étiez-vous dans la cour de récré ?
Jenifer : Je suis de nature réservée, j'étais un petit peu sauvage. J'essayais d'avoir des copines mais je n'en ai jamais eu beaucoup. J'étais plutôt avec des garçons ou solitaire. Les histoires de fille ça m'ennuyait un peu.
CitizenKid : Et après la comédie "Les Francis" et la voix de "Maya l'abeille", pensez-vous poursuivre votre carrière au cinéma ? Quels sont vos projets ?
Jenifer : La scène me manque. Je pense à un album même si pour l'instant il n'y a rien de concret. Je fonctionne au gré des rencontres, de mes humeurs. Rien n'est mécanique. J'ai beaucoup enchaîné autrefois, je me suis précipité pour certains albums. Le cinéma oui, j'ai toujours été attirée par ça depuis gamine. Après, c'est un vrai métier. Je ne sais pas si j'ai le potentiel.
CitizenKid : Vous avez fait The Voice Kids. Quels conseils donnez-vous aux enfants souhaitant devenir chanteur ?
Jenifer : Si jeune, je ne pense pas que l'on peut savoir donc il faut seulement penser à l'amusement. J'aime pas me projeter avec eux. J'ai fait The Voice Kids parce que c'était un jeu et que ce n'était que 3 après-midi pour eux. Moi j'ai tout fait trop jeune et j'ai sûrement perdu une partie de mon adolescence donc il faut faire attention.
CitizenKid : Que faites-vous avec vos enfants lorsque vous sortez en famille ?
Jenifer : Le dernier est très petit. Mais le plus grand, je l'ai emmené voir l'expo Star Wars, à la Cité des Sciences faire des expériences chimiques, il a adoré ! Je vais aussi au cinéma, voir des spectacles musicaux. Et j'aime beaucoup le cirque, je trouve ça poétique. On va régulièrement au Cirque d'hiver et je vais l'emmener au Festival mondial du cirque de demain. Il adore la musique, il fait de la batterie, mais aussi le foot et le basket. Faut pas les forcer ou les traîner dans les musées, il faut faire en fonction d'eux.
Article créé par Charlotte Loisy le 29 janv. 2015
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