Maya l'abeille : Christophe Maé nous parle de Flip

Christophe Maé est Flip ! Le chanteur double la voix du personnage de "La grande aventure de Maya l'abeille" et nous raconte son expérience. Au cinéma le 4 février prochain.

CitizenKid : Etes-vous d'accord si on vous dit que ressemblez à Flip ?

Christophe Maé : En tout cas ça ne me fait pas flipper ! C'est vrai que j'ai le même chapeau haut de forme, notamment sur la dernière tournée. Je saute un peu de partout sur scène. Donc oui, je lui ressemble.

CitizenKid : Flip est très protecteur avec Maya. Etes-vous pareil avec vos proches ?

Christophe Maé : On a des points communs à ce niveau-là, oui. Par exemple quand je pars en tournée avec une dizaine de musiciens je chapeaute un peu. Flip est un chef d'orchestre, il mène la danse, il donne des conseils, il met en garde.

CitizenKid : Ce qu'il inculque à Maya dans le film, c'est notamment de rester soi-même. Est-ce une valeur importante selon vous ?

Christophe Maé : Je pense qu'on ne peut pas être heureux si on est pas soi. Je suis père de 2 garçons, j'essaie de leur inculquer certaines valeurs. Par exemple le plus grand a gardé ses cheveux longs et on lui dit que ça fait fille. Mais s'il est bien comme ça, il doit les garder. C'est compliqué d'être heureux. L'authenticité, c'est important.

CitizenKid : Flip a toujours son violon sous la main pour composer. Est-ce votre cas ?

Christophe Maé : Regardez, elle est là ma guitare ! Je ne l'ai pas toujours avec moi mais à une époque je me baladais toujours avec mon harmonica. Aujourd'hui je compose avec ma guitare.

CitizenKid : Quels conseils donneriez-vous à un enfant qui souhaite devenir chanteur ?

Christophe Maé : Je lui dirais de foncer, sans trop regarder. Il faut aussi avoir des références, s'identifier à des artistes pour savoir dans quel univers aller. En parallèle, il faut aussi travailler son instrument tous les jours au moins 20 minutes. Après, je suis un mauvais exemple puisque je suis complètement autodidacte mais si c'était à refaire, je prendrais des cours, notamment de solfège. Ca facilite pour composer. En tout cas, il faut maîtriser son art.

CitizenKid : Doubler un film d'animation vous a plu ? Allez-vous poursuivre dans la comédie ?

Christophe Maé : Oui, je me suis fait prendre au piège. J'ai lâché prise. Cela dit c'est un vrai exercice, être synchro avec le personnage. Flip parle très vite en plus, ce n'est pas évident. Ce n'est pas comme le Roi Soleil, on a moins de liberté mais je suis content du résultat. Si on me demande de doubler à nouveau, je ne dirai pas non. Je demanderai quand même à voir le film avant pour voir si ma voix colle, que ce soit cohérent.

CitizenKid : Avez-vous des bons plans pour nos lecteurs ? Que faites-vous avec votre famille ?

Christophe Maé : Je vais au cinéma. J'aime bien les films d'animation comme "Les Cinq Légendes", "Paddington", "Le Roi lion"... Par moment ça fait du bien de remettre les pieds dans l'insouciance, même si on est pas dans le monde des Bisounours. "Maya l'abeille" c'est vraiment un vent d'air frais, ça fait du bien. Après en sortie, j'ai fait un laser game avec mon fils il n'y a pas longtemps et je me suis éclaté ! 

CitizenKid : Comment étiez-vous enfant ? 

Christophe Maé : J'étais assez hyperactif, je ne tenais pas en place. J'ai fait les 400 coups mais pas de grosses conneries. Je suis un bon vivant quoi ! Souvent j'arrivais de l'école et mes parents étant commerçants j'étais seul. Je jettais mon sac à dos par terre et j'allais dans la rue avec mes amis, je faisais du skate. C'est là que je me suis construit.