Kina et Yuk : Virginie Efira et le réalisateur racontent les coulisses du film

Virginie Efira : narratrice de "Kina et Yuk - renards de la banquise"

Après "Aïlo, une odyssée en Laponie" ou "Mon chat et moi, la grande aventure de Rroû", Guillaume Maidatchevsky présente "Kina et Yuk - renards sur la banquise" ! Le biologiste et réalisateur suit cette fois deux renards amoureux, s'apprêtant à devenir parents, qui sont séparés par la fonte des glaces. Ils feront tout pour se retrouver et vivront chacun des aventures incroyables. Pour raconter leur histoire, l'actrice Virginie Efira s'est plongée dans leur tanière, dans les paysages enneigés fascinants du Grand Nord canadien, où Jack London a écrit "L'appel de la forêt".

Plus qu'une narratrice, elle est un personnage à part entière et nous dévoile les coulisses de ce long-métrage pas comme les autres. "C'est une fiction autour d'un animal mais qui correspond tout à fait à ce que pourrait être un réel de l'animal [...] Il a son scénario et en même temps l'animal est assez libre sur le tournage", nous explique-t-elle. Mais "tout est vrai", insiste le metteur en scène. La scène où les loups arrivent dans la ville, Jack City, est par exemple réellement arrivée lors du tournage. Ce dernier a démarré fin janvier 2023, dans des conditions de froid extrême, et a duré 15 semaines.

La comédienne se souvient avoir eu des émotions très fortes quand elle était plus jeune en voyant "L'ours" de Jean-Jacques Annaud. Comme lui, Guillaume Laudatchevksy utilise un récit pour montrer la nature, sa beauté mais aussi sa fragilité face au réchauffement climatique. Mais pour Virginie Efira, c'est ici "une manière de l'aborder sans que ça passe par l'informatif ou le sentencieux". Le film utilise au contraire l'émerveillement et l'émotion : qu'est-ce que ça implique directement dans la vie d'un renard comme Kina ou comme Yuk, qui y sont confrontés chaque jour ? Le cinéaste estime être un jardinier, qui plante des graines. Aux enfants, aux parents ou aux grands-parents d'aller plus loin dans leur recherche sur le sujet s'ils le souhaitent ensuite.

Cinéma : un film animal d'aventure pour toute la famille

Ce qui a également plu dans le projet "Kina et Yuk" à Virginie Efira est qu'il ne tombe pas dans l'anthropomorphisme, c'est-à-dire attribuer des qualités humaines aux animaux. "Mais il parle de lien, d'amour, de solidarité". On s'identifie à ces protagonistes et on a hâte de voir quelles menaces et quelles découvertes seront sur leur parcours. Pour la comédienne, il fait tout cela "en utilisant l'imaginaire qu'il a eu pendant qu'il écrivait le scénario et des choses qui se sont déroulées pendant le tournage". Un procédé fascinant, qui respecte les caractéristiques et la nature des animaux.

Le réalisateur a notamment inclus une chienne, Rita, présente à la base uniquement pour rassurer et qui fait désormais partie des personnages du film. Il a instauré un cercle de confiance pour l'animal, fait avec ce qu'il est, et réécrit sans cesse son script en fonction du moment présent. Un moment magique du tournage ? Quand les deux renards se sont endormis devant eux. "Ils ont même ronflé !", s'exclame Guillaume Maidatchevsky, ce qui voulait dire qu'ils étaient particulièrement à l'aise avec l'équipe. Un instant rare qu'il n'est pas près d'oublier, malgré les nombreuses courses poursuites et scènes impressionnantes auxquelles il a eu la chance d'assister.

Pour Virginie Efira, "c'est un honneur de contribuer un petit peu à ses images assez grandioses et à ce récit qui a une ampleur folle". Admirez renards polaires et roux, chiens, loups arctiques, ours polaire, hermine... "Un vrai film d'aventure, un dépaysement et en même temps on vit une intimité, la vie de ces petits renards", décrit son réalisateur, qui espère que les familles apprendront à connaître cette espèce à travers Kina et Yuk.

Un conte de Noël enneigé, émouvant et plein de rebondissements, à retrouver au cinéma dès le 27 décembre 2023 !

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