L'école : publique ou privée ?
Vous voulez la meilleure éducation pour vos enfants à proximité de chez vous et vous hésitez entre l'école publique de votre quartier et une école privée ? Le débat est ouvert.
Vous voulez la meilleure éducation pour vos enfants à proximité de chez vous et vous hésitez entre l'école publique de votre quartier et une école privée ? Le débat est ouvert.
En fonction du quartier, du mode de vie, du temps de transport quotidien et des croyances de chacun, la question épineuse de l'enseignement privé est susceptible de se poser à tous les parents : au moment de l'inscription en maternelle ou en primaire, à l'apparition d'une difficulté d'apprentissage, à l'occasion d'un déménagement...
De confession catholique à plus de 90%, l'école privée accueille environ 17% des élèves en France, et ce quelle que soit leur religion. Certains parents choisissent l'école privée pour de toutes autres raison que leurs convictions religieuses : c'est souvent pour "échapper" à l'établissement du quartier où la qualité de l'enseignement, l'environnement voire les élèves ont mauvaise réputation, qu'elle soit fondée ou non. D'autres, au contraire, tiennent à ce que l'école serve de relais à une tradition familiale. Dans tous les cas de figure se posent des questions pratiques et idéologiques à prendre en compte au moment de l'inscription de votre enfant :
- L'école publique est gratuite et a pour devoir d'accueillir chaque enfant quels que soit ses difficultés ou handicap éventuel.
- L'école privée sous contrat avec l'Etat est payante, en fonction toutefois du coefficient CAF des parents. Les services annexes (étude du soir, cantine, activités extérieures) sont également généralement plus chers que dans le public.
- Le sujet de la religion est abordé au sens large à partir du collège public, généralement en cours d'histoire, tandis que l'enseignement privé dispense de une à plusieurs heures de catéchisme, dont le caractère est cependant rarement obligatoire.
- Du fait d'une structure d'organisation différente, l'école privée peut parfois se substituer efficacement, en terme d'encadrement, de handicap ou de difficultés scolaires, à un enseignement public qui n'a malheureusement pas toujours les moyens de ses missions.
- Le taux de « réussite » généralement élevé de l'enseignement privé tient à différents facteurs : localisation géographique, préselection des élèves, discipline et encadrement accru, soutien scolaire, etc.
Il faut enfin distinguer l'enseignement privé sous contrat avec l'Etat, où le programme est le même que dans le public et dont les enseignants sont rémunérés et contrôlés par le Ministère de l'éducation, et l'enseignement privé hors contrat, qui n'a aucun lien juridique avec l'Etat et peut poser problème lorsqu'il s'agit de rejoindre le public à un moment donné du parcours scolaire de votre enfant.
A noter enfin : dans le public, l'inscription doit être faite au plus tard au mois de juin précédant la rentrée scolaire auprès de la mairie du lieu de résidence. Pour le privé, les conditions varient en fonction des écoles.
Et vous, quelle est votre expérience de l'école publique ou privée ? Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à choisir l'une ou l'autre pour votre enfant ? Venez donc en débattre - avec courtoisie et respect ! - sur CitizenKid...
Mis à jour par Nicolas (Lyon) le 25 mars 2013
Article créé le 13 mai 2008
Nos enfants ont "morflé" dans un 1 école maternelle/primaire publique et 1 privée. Des écoles de campagne. De ces expériences il en ressort clairement que ce qui fait une école c'est le directeur/trice et les instits/profs. Tout repose sur eux. S'ils sont professionnels ils apprendront le programme scolaire à chaque enfant en fonction de leur rythme, ne "copineront" pas du tout avec les parents et instaureront des règles en société. Nous avons vécu l'enfer, nos enfants ont eu des instits qui refusaient de leur faire l'enseignement, des instits qui fumaient des joints et brimaient les enfants, des instits et directrices qui ont pris à parti nos enfants ainsi que les élèves et leurs parents. Actuellement une école privée demande aux parents d'élèves de tout faire pour que les nouveaux habitants n'inscrivent pas leurs enfants à l'école public du village. Dans ce privé c'est la loi du plus fort avec absence de surveillance et d'enseignement, et le public d'à côté les enfants sont accompagnés par tout le corps enseignant même ceux qui sont handicapés. Une bienveillance à toute épreuve. Quant au collège privé, ça se passe bien si ce n'est un prof qui a été longuement absent et pas remplacé. Des profs qui ont du mal à se faire respecter des élèves. L'autre moitié des profs, hyper compétents. Des propositions de cours supplémentaires du temps de midi. Un directeur attentif et compétent.
L'enseignement privé permets de ne pas se mélanger et de rester entre soi.
Fort de son succès, les établissements privés peuvent choisir leurs élèves sans contraintes de carte scolaire et comble de l'ironie renvoie les plus difficiles dans le public .
Le pays irait beaucoup mieux avec un système éducatif unique.
Mes grandes filles ont été dans le public et cela s'est bien passé malgré les absences et le manque de formation de certains professeurs (surtout en langue espagnole)
Ce que je déplore dans le privé, c'est que malgré le fait de payer, les classes sont surchargées (plus de 30 élèves par classe en 6ème)
Cependant public ou privé , une indispensable présence des parents dans l'accompagnement de la scolarité de ses enfants. Présence ne veut pas dire faire à la place de l'écolier, mais porter un intérêt certain à ce qui a été fait en classe. Et surtout ne pas dénigrer le travail de l'enseignant ouvertement devant son enfant. ( même si on peut trouver ridicule le comportement de l'instit ou du prof).
Le bémol de l'école publique : un RASED de plus en plus inexistant, donc réservé au "cas" les plus "lourds" . Parfois certains élèves auraient besoin d'un petit coup de pouce (manque d'autonomie, donner du sens à sa scolarité, difficulté de séparation en maternelle,manque de confiance et lenteur, difficulté à accepter de faire des erreurs et découragement...). Là c'est impossible et cela peut gâcher une scolarité.
Le gros bémol de l'école privée: la "bourgeoisie" a son pré carré, c'est une école avec un gros manque de mixité, des élèves plus "défavorisés " peuvent vite se sentir à l'écart et en décalé avec leurs camarades. Des camarades qui bien souvent prennent des cours particuliers, pour être à la hauteur des exigences de leurs professeurs (à partir du lycée surtout) , car la sélection est rude à partir des classes de seconde et en effet certains élèves dès le collège (brevet) sont obligés de passer leur examen en candidat libre.
Nous avons eu beaucoup de mal, car nous avons trouvé un système assez rigide. Les institutrices ne reçoivent les parents en RDV annuel que si elles elles ont des soucis.
Des méthodes éducatives avec l'apprentissage de la lecture en globale et semi-globale, silhouette des mots (pour les initiés). Peu de surveillance en récréation, d'où des soucis de violence.
On avait l'impression que les institutrices voyaient le groupe et non chaque enfant.
Nous avons changé d'école quand notre aîné s'est retrouvé tête de turc dans une classe très agitée. Quel bonheur à l'arrivée. Des maîtresses ouvertes et attentives. Notre fils, qui devenait violent, s'est calmé et s'est épanoui.
Les maîtresses sont très motivées et font beaucoup d'heures sup. Tout le monde est très attaché à faire grandir chacun scolairement et humainement. C'est très précieux !
Exemples :Un chef d’établissement est souvent déchargé de classe lorsque l'école possède beaucoup d’élèves, d'où, presque jamais de refus d'inscription".
La course à qui sera la (le)meilleur(e)enseignant(e): jamais de mauvaise notes, les parents sont ravis,les enfants aussi."Regardez comme madame X a de bons résultats"! etc...etc...
Si vous êtes monsieur ou madame tout le monde avec des revenus moyens, son enseignement ne sera pas meilleur que dans le public, je l'ai vécu.
Hélas, au bout de 48 h de scolarisation, la directrice nous a convoqués pour nous faire part des problèmes de notre enfant en évoquant son instabilité liée à un retard important de langage très mal suivi et diagnostiqué dans notre région médicalement désertique !!!!
Malgré nos efforts pour la convaincre de lui laisser du temps pour s'adapter à ce nouvel environnement, il nous a été vivement conseillés de réduire notre temps de travail pour nous en occuper !!!!!
Au 4 eme jour, je suis allée chercher mon fils à l'improviste au moment de la récréation pour aller l'inscrire dans le publique. A ma grande stupéfaction, j'ai constaté en arrivant ds la cour que 4 élèves se tapaient violemment dessus sans que cela ne heurte les surveillantes qui discutaient tranquillement et j'ai retrouvé mon fils assis sur un banc, le regard dans le vide, portant son manteau complètement ouvert par un froid glaciale !!! Lors de mon dernier rdv avec la directrice, l'une des surveillantes a nié les faits ce qui m'a confortée dans l'idée que l'encadrement des élèves était mauvais dans cette école privée et que la directrice recluse dans son bureau ne pouvait et n'allait pas voir ce qu'il se passait dans son école .
Côté publique : lorsque j'ai finalisé l'inscription de mon fils le matin en indiquant ses problèmes de langage et en précisant qu'un dossier était en cours d'instruction pour une demande d'E.V.S, la directrice ne semblait pas réticente à accueillir mon fils dès l'après midi.
Coup de théâtre, à midi elle me téléphone pour refuser mon fils et me fait savoir que je n'ai qu'à me débrouiller pour le faire garder ! c'est de nouveau l'exclusion pour mon enfant qui a absolument besoin d'être scolarisé !
3 mois plus tard, mon fils est accepté dans une nvelle école publique grâce à une directrice plus sensible et compréhensive aux problèmes liés au retard de langage de notre fils.
En conclusion, je suis persuadée que l'enseignement privé n'est pas meilleur que le publique et que tout est une question de personne et de vocation !
En revanche, j'ai constaté que les équipements du publique sont plus importants que dans le privé.......
J'ai fait le choix de l'école privé afin de proposer une éducation bilingue à mon fils dès l'école primaire (6h/semaine).
Si j'avais bien pris en compte le coût élevé des frais scolaires, je n'avais pas vraiment calculé les frais induits: cantine et garderie non assise sur le tarif de la caisse des écoles des Mairies, transports RATP, frais de garde pour aller rechercher mon enfant à 17h15 alors que je travaille jusqu'à cette heure.
Pour autant, je ne ferais pas un autre choix au regard de la qualité des enseignements et de la pédagogie "active" mise en oeuvre dans l'école.
Mon regret: que l'école publique ne soit pas en mesure de proposer un programme similaire alors même que les pédagogies actives sont reconnues comme favorisant des apprentissages durables et l'enseignement des langues préconisé dès le plus jeune âge.
mon fils est dans le public.
En fin de primaire je lui ai proposé le privé ou le public !
c'est lui qui a choisi de suivre ses copains dans le public ! donc c'est son choix !
sinon au moment de la seconde nous verrons encore puisque j'ai un lycée privé à coté de ma maison !!!
gardons les écoles publics et les copains de quartier..cela n'a pas de prix!
Mon fils de 4 ans est depuis deux ans dans une école privée et je dois dire que c'est relativement confortable de savoir que l'école sera toujours ouverte et qu'il y aura toujours un adulte en face de mon enfant. Dans le public, les grèves à répétition m'ont vraiment dissuadée d'y inscrire mon fils.
Pour sa première année de maternelle ma fille était dans une école privée (géniale!) car l'école publique dont nous dépendions était située dans un quartier de Marseille assez "mouvementé" et l'école en était malheureusement le reflet. Mais aprés un déménagement dans une petite commune en périphérie de Marseille, c'est sans hésitation que nous avons inscrit nos enfants à l'école publique de notre quartier. Aujourd'hui, nos deux filles y sont et nous sommes ravis de l'enseignement qu'elles y reçoivent. Quant à moi, je suis prof dans le privé et suite à des formations faites avec des enseignants de tous bords, je peux vous dire que je ne me sens ni mieux, ni moins bien que mes collègues du public.
Je pense que l'école publique offre à nos enfants la possibilité de se confronter à la réalité sociale. Cependant certains sont trop influençables et risquent de basculer en compromettant leurs études. Si les effectifs étaient moins chargés avec une discipline réelle, alors l'école publique pourrait être le creuset véritable d'une éducation, d'un apprentissage efficace pour tous les élèves.
Nous avons choisi pour notre fille l'école privée dès la maternelle car ce n'est que dans ce type d'école que sa différence a été prise en compte.
Certaines écoles privées (peut-être toutes ?), acceptent de tenir des différences des enfants : dyslexie, précocité, ... avec une prise en charge particulière au sein de l'école.
L'écoute des enseignants est plus grande et il me semble qu'on veille mieux au respect de tous et au respect des différences.
Autres aspects positifs : pas de grèves, pas de changement d'école au passage au primaire et au passage au secondaire, ...
Point négatif : le coût élevé de la cantine, pas de garderie tard le soir (dans notre école fin de la garderie à 17h40 et pas de garderie le matin).
Mon fils est en 6ème dans le public,le niveau est assez élevé car lui qui était toujours dans les 5 premiers de sa classe s'est retrouvé 18ème /28 avec une bonne moyenne.je pense que l'on ne peut pas généraliser ,le seul point qui fait la diffèrence ,c'est que dans le privé les enfants sont selectionnés sur dossier et dans le public on accepte tout le monde puisqu'il n'y a pas de driscrimination (tous les élèves ont leur chances)
L'école privée ne fait pas grève et ça c'est un avantage indéniable pour les parents actifs, non ? Rares sont les services minimum assurés dans ces cas-là les (nombreux) jours de grèves dans les écoles publiques... Comment faites-vous dans ces cas-là ?