La carte scolaire en question
Parfois appréciée, parfois critiquée, la carte scolaire a fait son apparition en 1963. Depuis, les enfants sont automatiquement inscrits dans l'établissement le plus proche de leur domicile. Pour tout savoir sur le fonctionnement
Un dispositif plus souple
La carte scolaire s'est assouplie avant d'être supprimée de manière à favoriser l'égalité des chances et la diversité sociale au sein des établissements scolaires. Vivement rejeté ces dernières années, le dispositif était en effet vu comme un obstacle à la mixité scolaire. Même si la règle de base reste en vigueur, vous pouvez désormais demander une dérogation à votre inspecteur d'Académie afin que votre enfant soit accepté dans le collège ou lycée de votre choix plutôt que dans celui le plus proche de votre domicile. Évidemment, la requête sera seulement acceptée si l'établissement en question a une place disponible.
Des dérogations sur critères
Si l'établissement que vous visez ne dispose pas d'assez de places, l'inspecteur d'Académie sera seul juge pour accorder ou non chaque dérogation. Certains critères déterminent les affectations et leur ordre indicatif : élèves handicapés, bénéficiant d'une prise en charge médicale importante proche de l'établissement, boursiers au mérite ou sociaux, au parcours scolaire particulier, ayant un frère ou une soeur dans l'école choisie ou domiciliés en limite de la zone couverte par l'établissement.
Pour les élèves de primaire, la commune continue de se charger de la carte scolaire et donc de la répartition des enfants dans les écoles de la ville.
Et vous, êtes-vous satisfait de l'établissement préconisé par la carte scolaire pour votre enfant ?
Article créé par Sandrine (Lyon) le 8 mars 2011
7 avis sur cet article
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notre fille prépare un bac ST2S donc nous l'avons inscrites dans un lycée à 12 kms de chez nous certes qui n'est pas dans notre secteur de rattachement parce que ce bac ne se fait pas dans le lycée de notre secteur.Où elle aurait pù allez à un autre lycée de notre secteur MAIS qui se trouve à 25 kms.Nous avons choisi la solution la plus simple pour notre fille pour y aller.Le conseil général nous a refusé la carte de transport non pris en charge.Qu'en pensez-vous?
Une dérogation n'est pas forcement accordée par la municipalité et des la primaire, j'ai demandé une dérogation pour ma fille qui m'a été refusée. Cette année, elle rentre au collège et celui de secteur à coté de chez moi est si mauvais que l'on a demandé une dérogation, refusée, en tous cas pour le moment.
Je partage entièrement votre point de vue seulement nous avons changé d'époque. Les enfants qui auront suivis leur cours dans les écoles dites "mal fréquentées" dans les villes "mal fréquentées" seront rejettés par la suite dans les autres écoles. Pire dans ces écoles "mal fréquentées" le niveau est extrêment bas resteront dans le bas de l'échelle. Donc ce n'est pas pour cette seule raison (fréquentation, violence,...) que nous avons recours à une demande de dérogation cette année pour la rentrée au collége de notre fille mais c'est également le niveau du collége en question pour le choix qu'elle pourra faire plus tard. En ce moment elle termine son CM2 dans un collège "mal fréquenté" et en vérifiant ses contrôles où elle n'a que des 19 ou 20/20 et bien régulièrement sa maîtresse oublie de corriger au moins 1 à 2 fautes ceci veut dire qu'elle devrait avoir des 16 ou 17/20 ! les enseignants sont au niveau de l'école, c'est insupportable. Malheureusement le social à notre époque dépasse la mixité, mais une réelle envie de se sortir de ce guépier et à grande vitesse !
Je viens de lire tous les avis et selon le mien, chacun a raison, il est vrai qu'il existe des collèges guettos qui seront fuis par ceux qui en ont la possibilité mais j'ai lu aussi, que quand on est motivé pour étudier et que la moitié de la classe fait la foire, impossible de se concentrer et pour le prof d'arrêter de faire la police ! Dans les années 80, les enfants même d'un quartier défavorisé, étaient quand même plus respectueux, des autres, des profs, des adultes, on ne peut comparer. Je suis pour la mixité, mais ne faudrait-il pas accorder plus de profs et moins d'effectifs dans chaque classe pour trouver un juste milieu et donner à chacun la possibilité d'étudier dans les meilleures conditions. Je sais, autre débat...
Pour moi la suppression de la carte scolaire (ou son assouplissement) est au contraire un element qui favorise la ghettoisation de certaines écoles.
Pour ma part, j'ai fait ma scolarité (dans les années 80) dans le respect de la carte scolaire (et donc j'ai fréquenté un collège dit 'mal fréquenté"). J'ai eu mon bac avec mention et suis aujourd'hui cadre supérieure après des études d'ingénieur. Mes enfants iront dans l'école du quartier, qui pourtant n'a pas bonne réputation , juste parce qu'elle jouxte un quartier avec une forte immigration.
Je ne veux pas que mes enfants ne se retrouvent qu'avec que d'autres enfants de leur classe sociale, pour moi çà n'est pas leur rendre service.
Fille d'immigrés j'ai eu l'énorme désavantage de ne pas bénéficier de dérogation pour mon entrée au collège en 1987 (d'ailleurs nous ne savions meme pas que cela existait)... A ma grande surprise la moitiée de ma classe l'avait par contre demandée (je vous laisse deviner quelle moitié).
La présence de "bons" élèves n'est pas non plus toujours garante de la mixité sociale car je suis bien placée pour savoir l'enfer que les enfants en difficultée font vivre à ceux qui ont une chance de s'en sortir.
Maintenant je ne reproduis pas les mêmes erreurs, j'étudie scrupuleusement les écoles (j'ai d'ailleurs demandé une dérrogation dés la maternelle pour mon fils) et comme les écoles primaires ne me conviennent pas (sauf une mais qui est trop loin) l'an prochain ce sera le privé.
On ne m'aura pas deux fois sur ce coup-là j'ai déjà donné.
Moi j'ai demandé une dérogation pour l'entrée de mon fils en maternelle pour plusieurs raisons: l'école de la carte scolaire était dans un quartier loin de notre lieux d'habitation donc pas d'attache pour mon fils et l'autre école (pas forcément plus pres) était proche de sa nourrice et ma jeune fille agé de 7 mois a l'époque et l'école est proche de mon travail donc plus pratique. Je pense que ce qui a été retenu comme critére d'accord est le fait qu'il avait sa nourrice sur le lieu.