Mon enfant s'ennuie à l'école : que faire ?
Votre enfant traîne des pieds quand vous l'emmenez à l'école ? Si ce n'est ni à cause d'une dispute avec son meilleur ami ou sa maîtresse, il se pourrait bien qu'il s'ennuie, tout simplement... Alors comment remédier au problème ?
Votre enfant traîne des pieds quand vous l'emmenez à l'école ? Si ce n'est ni à cause d'une dispute avec son meilleur ami ou sa maîtresse, il se pourrait bien qu'il s'ennuie, tout simplement... Alors comment remédier au problème ?
Ce n'est pas un caprice
Sans pour autant dramatiser la situation, il convient de prendre le problème en compte et de ne pas le considérer comme un caprice d'enfant. Le rejet de l'école cache parfois un mal être plus profond...
Avant de courir prendre rendez-vous avec le psychologue scolaire, le mieux est de commencer par en discuter avec lui afin d'identifier où se situe le problème.
S'ennuie-t-il pendant les récréations ou pendant les cours ? S'agit-t-il d'un problème relationnel ou d'une mauvaise adaptation au niveau de la classe ? Peut-être est-ce parce qu'il n'a pas de camarade et qu'il se sent seul ?
La cause du problème
L'ennui à l'école peut-être causé par un problème auditif ou visuel non détecté. Faites lui faire des tests sous forme de jeu et en cas de doute, emmenez-le voir un spécialiste.
Il est également possible que votre enfant ait des difficultés ou à l'inverse des facilités scolaires qui l'empêchent de trouver dans les cours une source d'épanouissement.
Enfant en difficulté... Ou précoce ?
L'enfant précoce se retrouve facilement démotivé à cause d'un manque de stimulation. L'observer pendant ses temps de jeux peut-être un bon moyen pour se faire une idée de son niveau de développement.
Un rendez-vous avec le maître d'école peut vous donner un deuxième avis.
Et si il (ou elle) a la possibilité d'aménager des solutions au sein de la classe, parlez-en avec l'enfant ! De nombreux systèmes peuvent être mis en place :
- Des fiches ou de cahiers supplémentaires, avec des exercices préparés à l'avance à faire faire à l'enfant, en autonomie
- Un système d'aide, en duo avec un élève plus en difficulté, qu'il aide une fois qu'il a terminé son travail
- etc.
Il est important, au coeur de ces solutions, de penser aux autres élèves : l'enfant doit comprendre que ses facilités ne doivent pas le privilégier au sein de la classe...
En parler sans l'inquiéter
Dans tous les cas, l'important est de chercher à identifier le problème sans inquiéter l'enfant.
Car on oublie parfois que l'ennui à petite dose est constructif pour développer l'imaginaire, affirmer ses projets et éprouver son individualité... En classe comme à la maison !
Avez-vous déjà été confronté à cette situation ? Racontez-nous...
Mis à jour par Hélène Saint-Martin le 21 janv. 2015
Article créé le 27 févr. 2008
Ma fille a été diagnostiqué précose à l’âge de 8 ans en classe de CE2.En effet l’école a son entrée en petite section s’est très mal passé avec un enseignant pas du tout spécialisé pour les tous petits.Nous avons été obligé de la déscolariser car cela jouait sur sa santé et surtout ne voulait pas aller à l’école le matin.Elle à réintégré l’école en moyenne section dans une école privé q’une amie nous avez conseillé.Petit à petit ,elle a repris confiance en elle mais nous avions déjà constaté que les apprentissages et ses relations avec les autres n’étaient pas suffisant.Heureusement une association que nous côtoyions depuis l’âge de 2 ans où plusieurs activités étaient proposées et surtout de tous âges à paliers à ce manque d’intérêt pour l’école.Elle avait d’ailleurs développé un intérêt particulier pour la musique,le théâtre .l’art plastique et la danse….Plus cette association a fermé et Paola à continuer d’avoir d’autres activités extra scolaires.(Escalade,art plastique,danse ,équitation….)En Classe de CE1,Notre fille intègre les classe à horaires aménagés musique au conservatoire et la danse en parallèle.Elle est aussi bilingue.Elle arrêtera la musique en classe de CM2 et la danse deux an plus tard.Elle s’est passionnée entre temps pour le foot.Elle va avoir 13 ans au mois décembre.Elle a un groupe d’amies au collège et semble épanouie .Nous suivons son évolution qui change avec l’âge et sommes vigilants quant à ses relations.Nous sommes très fier et sommes comblés par cette petite fille devenue grande au profil qui peut paraître compliqué mais qui demande une implication en tant que parents.Quel bonheur de tout les instants…..
J'ai rencontré un ce problème avec Alexis, mon premier enfant, lorsqu'il était en CP. Après avoir vu les remarques faites par la maitresses à plusieurs reprises dans son carnet de liaison stipulant son manque de concentration et sa fâcheuse tendance à faire le pitre pour amuser la galerie. Je ne comprenais pas puisqu'il avait toujours des bonnes notes! J'ai donc décidé de prendre rendez vous avec sa maitresse qui m'a clairement expliqué que son comportement ressemblait à celui d'un enfant surdoué et qu'il serait bénéfique de le vérifier. En conclusion, après lui avoir fait passer des tests, la maitresse avait bien raison, mon fils était surdoué, d?où ses bon résultats et son ennui. Suite à cela, nous l'avons fait passé en classe supérieure (heureusement, il était encore temps à seulement 3 mois après la rentrée scolaire). Je vous conseille fortement, si un jour vous rencontrez ce problème, de vous renseigner, d'en parler autour de vous, et surtout de consulter son instituteur/institutrice pour avoir son avis sur le sujet!
Moi aussi j'ai dû descolariser mon fils pour ce troisième trimestre de cm1. Il avait pourtant des copains en classe, mais le problème se situait plus au niveau des adultes dans l'école, dont l'incompréhension le minait depuis des années. Aller tous les jours à l'école pour ne rien y apprendre ? Ne jamais ouvrir un seul cahier à la maison ? Ne jamais apprendre une leçon ? Tel était son quotidien, et pourtant ses notes étaient très bonnes. Des cours trop faciles, sans doute ? Ses difficultés d'écriture ont empéché un saut de classe qu'il attendait pour "sortir de là" (phrase de lui). Un établissement spécialisé étant trop loin, il nous reste uniquement la solution de la correspondance qui lui permet d'avancer à son rythme et de ne plus se trouver face à des adultes pas forcément compréhensifs. Pour ce qui est des autres enfants, il fait du sport deux fois par semaine et je pense l'inscrire prochainement à une autre activité (dés que j'aurai trouver laquelle). La seue chose qui lui manque de'école ce sont les copains, mais finalement, il s'investit plus dans ses rencontres avec les autres enfants au sport, donc ça n'est pas plus mal... Ce qui me gène, ce sont surtout les mauvaises réactions que je rencontre chez les adultes face à moi : un enfant "DOIT" aller à l'école !