Quelques conseils pour bien gérer la garde alternée
Si le divorce reste une épreuve difficile à surmonter pour tous les couples, il s'agit également d'une cause de déséquilibre et de souffrance pour la plupart des enfants concernés. Néanmoins, avec une bonne organisation tout est simplifié.
Si le divorce reste une épreuve difficile à surmonter pour tous les couples, il s'agit également d'une cause de déséquilibre et de souffrance pour la plupart des enfants concernés. Néanmoins, avec une bonne organisation tout est simplifié.
La garde alternée : une véritable organisation
La garde (ou résidence alternée) est prévue par la loi depuis 2002. Elle permet à l'enfant dont les parents sont divorcés d'habiter en alternance au domicile de l'un puis de l'autre. La garde alternée ne peut pas être imposée aux parents. Il leur revient de faire conjointement la demande de ce mode de garde auprès du juge des affaires familiales.
Dès le jugement prononcé, les deux parents devront s'accorder afin de rédiger une convention définissant l'organisation de cette résidence alternée. En fonction de l'âge de l'enfant, il faudra adapter le rythme de l'alternance. Pour les plus jeunes, quelques jours chez l'un puis quelques jours chez l'autre s'avèrent généralement suffisants. A l'adolescence, les périodes peuvent être plus longues : d'une quinzaine de jours à quelques semaines entre deux vacances scolaires. Votre ado pourra plus facilement trouver ses marques et sera moins stressé par les déménagements constants l'obligeant à ne pas oublier ses affaires et à refaire son sac.
Généralement, les parents s'accordent néanmoins sur un mode de garde hebdomadaire, bien plus facile à mettre en place. Avant 6 ans, la plupart des spécialistes déconseillent ce mode de garde, en particulier si l'enfant est unique. Les premières années, il a, en effet, besoin de consolider le lien qui l'unit avec sa mère.
Des efforts indispensables pour réussir
Autant la résidence alternée peut permettre à l'enfant de maintenir des liens solides avec chacun de ses parents, autant si elle ne suit pas quelques règles de base, elle peut vite tourner au fiasco. La première condition pour une garde alternée réussie reste une bonne communication entre les parents. Pour commencer, fixez-vous des règles de base - quitte à les écrire - en ce qui concerne les horaires, les trajets, les cours de chant ou de sport et évitez au maximum les écarts. Les choses doivent être cadrées pour vous comme pour l'enfant, qui y trouvera une forme d'équilibre.
Si quelque chose vous déplaît dans l'organisation de votre conjoint, parlez-en ouvertement plutôt que de prendre votre enfant à partie. Favorisez le dialogue même si ce n'est pas toujours évident. Surtout, ne critiquez pas votre conjoint devant votre enfant et ne le questionnez pas sur sa vie privée. Votre petit ne doit pas se sentir pris en otage par l'un ou l'autre de ses parents.
La résidence alternée permet à l'enfant de considérer ses deux parents sur un pied d'égalité plutôt que l'un des deux soit perçu comme le parent principal, et souvent punisseur, et l'autre comme un parent secondaire associé aux loisirs. De leur côté, les parents profitent d'une semaine de solitude afin de se détendre, faire évoluer leur carrière ou encore développer leur vie sociale. Résultat : ils ne se sentent pas dépassés par leur rôle de parents isolés et sont plus zen et disponibles à l'arrivée de leurs bambins.
Avez-vous vécu une situation de divorce avec des enfants ? Comment avez-vous géré la garde alternée ? Quels sont vos conseils ? Votre témoignage nous intéresse...
Mis à jour par Nadège (Bordeaux) le 22 août 2013
Article créé le 19 janv. 2010
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