Superviser les plus âgés
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Plus les enfants grandissent et plus il est compliqué de contrôler les contenus qu'ils consultent. Mieux qu'interdire, il faut premièrement avoir accès à leur navigation. Cela peut aussi avoir un effet dissuasif donc ne pas hésiter à regarder régulièrement et leur en faire part pour qu'ils voient que vous êtes attentifs au sujet.
Le contrôle parental est la meilleure option, avec notamment le spécialiste Norton Family, payant, qui bloque les sites inappropriés et vous montre leurs recherches, ainsi que les applications qu'ils téléchargent, en plus de la limite du temps d'écran.
Pour leur navigation sur internet, optez pour des moteurs de recherche adaptés aux enfants comme Qwant Junior, qui propose des résultats sécurisés à leurs requêtes et respecte leur vie privée.
En ce qui concerne les jeux vidéo, le classement PEGI permet de vérifier les âges minimum avec le logo "chiffre", et des visuels donnent les thématiques du jeu (langage grossier, jeux de hasard, peur, achats intégrés...).
Malgré les précautions prises par les parents, les enfants peuvent bien sûr tomber sur des contenus choquants, violents ou perturbants. Il est donc important de leur dire de vous en parler quand c'est le cas, même s'ils n'avaient pas le droit d'y accéder au préalable, que vous ne vous fâcherez pas. Car parler d'images ou sujets problématiques permet d'expliquer, de répondre aux interrogations et d'éviter parfois des traumatismes.
Il est évident que les adolescents constituent un cas particulier concernant les écrans. Ils en consomment au quotidien, que ce soit pour communiquer, pour se divertir ou pour faire leurs devoirs. Il serait contreproductif d'interdire mais il faut contrôler au maximum car les dangers sont nombreux, à commencer par les réseaux sociaux. Course aux "like", cyberharcèlement de camarades, contact d'intrus potentiellement malintentionnés, filtres photo qui altèrent les images de soi... Ce n'est pas pour rien que les réseaux sociaux sont interdits aux moins de 13 ans (certains plus, comme WhatsApp à partir de 16 ans seulement). Il faut donc leur accorder le plus tard possible, même si leurs copains et copines en disposent déjà.
L'important est d'en parler dès 9 à 10 ans avec eux et de continuer encore et toujours. Évoquer différentes thématiques est capital, comme les fake news (retrouvez notre dossier spécial pour les aider à comprendre et à définir une source d'information) ou la protection de leur vie privée.
Publier une information ou une photo peut en effet avoir un impact sur leur présent comme leur futur : utilisation de leurs données, de leurs photos à des fins néfastes (leur consentement est nécessaire pour l'utilisation de leurs données, dès 15 ans, comme un majeur). Bon à savoir, ils ont un droit à l'oubli s'ils veulent supprimer des contenus publiés avant leur 18 ans.
Parlez des dangers d'internet avant leurs 13 ans et accompagnez-les. Surveillez-les à leurs débuts, paramétrez leur compte pour que seuls leurs amis voient leurs publications, utilisez un pseudo pour qu'on ne puisse pas les trouver facilement, demandez-leur de vous montrer leur page régulièrement, tout en veillant à respecter leur intimité (évitez donc de les inviter en amis)...
Et précisez bien que si un inconnu les contacte, il ne faut répondre en aucun cas, même s'il semble avoir son âge ou partager sa passion pour les chevaux. Le virtuel n'empêche pas le danger : les règles pour le monde réel s'appliquent donc tout autant, "on ne parle pas à un étranger".
De quoi les alerter et leur permettre de prendre de bonnes habitudes dès le plus jeune âge.
Mis à jour par Charlotte Loisy le 11 janv. 2021
Article créé le 4 janv. 2021
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